Les mots entre mes mains de Guinevere Glasfurd

Couverture du livre : Les mots entre mes mains

Edition : Prélude

Nbre de pages : 448

Résumé : Helena Jans van der Strom n’est as une servante comme les autres. Quand elle arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son indépendance  et sa soif de savoir trouveront des échos dans le cœur et l’esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d’ombres et de lumières, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Quel peut être leur avenir ?

Avis : 

Le commencement de ce roman est assez long, le temps d’installer les personnages et l’histoire mais je me suis très vite prise de tendresse pour cette jeune servante nommée Helena. Une histoire d’amour ? Oui et non pour moi. Non, dans le sens où ce n’est pas l’amour passionné avec des déclarations comme dans les New Romance, c’est une relation entre un homme et une femme du 17ème siècle où les convenances et les traditions règnent en maître.

Y a t-il de l’amour ? Quelques indices nous font penser que oui, en plus Descartes n’abandonne pas Helena, ce qui prouve qu’il y a un attachement. Mais Helena souffrira d’être cachée aux yeux du monde. On voit dans le roman où plus l’on avance plus on s’attache aux personnages. La fin m’a touchée et montre que malgré la peine Helena et Descartes restent liés. Même si les preuves sont dissimulées, était-ce bien une histoire d’amour finalement ?

En conclusion : J’ai beaucoup aimé plongé dans le 17ème siècle et suivre l’histoire d’Helena qui se bat dans ce monde dur et régit par les convenances. C’est aussi l’histoire d’une femme obligée d’être cachée et qui voudrait vivre au grand jour un amour qui ne lui est pas permis. L’auteure peint avec avec beaucoup d’habilité une romance du 17ème siècle. 

Extrait : 

Où est ma petite fille aux cheveux noirs ? Ma toute petite ? Ma chérie ? Et toi, mon amour, où es-tu, mon bien aimé ? Laisse-moi te dessiner, dessiner nos journées et j’en ferai un livre. En hiver, à l’époque où les fleurs ne sont que promesses blotties sous la neige, je filerai la laine pour te tisser une houppelande que je borderai de fourrure. Dans le jardin, je planterai des pommiers, des cerisiers, des cognassiers. Je t’apporterai des fraises sucrées.

 

Note :

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By Mercythompson

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