La disparue de la cabine n°10 de Ruth Ware

La disparue

Avis :

J’ai adoré ma lecture. Laura, l’héroine qui participe à la croisière sur l’Aurora,   emprunte un simple mascara à sa voisine de cabine. Mais mystérieusement cette cabine est censée être vide et l’histoire devient encore plus bizarre lorsque Laura entend le bruit d’un corps balancé par dessus bord. Est-ce la jeune femme qui a prêté le mascara à Laura quelques heures avant ?

Laura tout au long de l’histoire mène son enquête. Et ce qui est le plus frustrant et que  j’ai adoré c’est que Laura n’arrive pas à prouver qu’il y ait eu un meurtre sur le bateau. Pour cause,  personne de l’équipage ou des invités du bateau n’a disparu. De plus le passé dépressif  mélangé avec l’abus d’alcool de la jeune femme ne contribue pas au sérieux que l’on pourrait donner à l’affaire. Personne ne la croit.

Très vite,  Laura ne sait plus qui croire, tout le monde sur le bateau est susceptible d’avoir commis ce crime et nous lecteur, sommes aussi pris dans cette enquête. J’ai été vraiment surprise par la résolution de ce mystère, une très bonne idée de la part de l’auteure qui a mené le suspens de son roman à son comble.

En conclusion : J’ai passé un excellent moment en lisant ce roman. Ce que j’ai beaucoup aimé c’est l’impuissance de l’héroine à convaincre les autres qu’un crime ait bien eu lieu. L’auteure nous plonge dans cette enquête que l’on ne peut lâcher avant d’en savoir la fin.

Extrait : 

-Je n’arrête pas de penser à elle, ai-je dit tout à coup pendant que nous atteignions la porte.

Ben s’est arrêté, la main sur le loquet.

-Comment ça ?

-A la fille… la fille de la cabine n°10. A ce qu’elle a dû ressentir quand il l’a attaqué-je me demande si elle était vivante quand elle est passée par-dessus bord. Je n’arrête pas d’imaginer la sensation qu’elle a dû éprouver, le choc de l’eau froide, la vue du bateau qui s’éloignait…

Avait-elle hurlé quand les vagues s’étaient refermées sur elle ? Avait-elle essayé d’appeler à l’aide tandis que l’eau salée se répandait dans ses poumons, que sa poitrine se soulevait péniblement, que le froid se faisait plus mordant et que l’oxygène désertait son sang…

By Mercythompson

 

Note : 

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